L’éthique du sapeur-​pompier de Paris

Le géné­ral Robert Cas­so
1963 – 1970

Je ne veux connaître ni ta phi­lo­so­phie,
ni ta reli­gion, ni ta ten­dance poli­tique,
peu m’importe que tu sois jeune ou vieux,
riche ou pauvre, fran­çais ou étran­ger.
 
Si je me per­mets de te deman­der quelle est ta peine,
ce n’est pas par indis­cré­tion mais bien pour mieux t’aider.
 
Quand tu m’appelles, j’accours,
mais assure-​toi de m’avoir aler­té
par les voies les plus rapides et les plus sûres.
 
Les minutes d’attente te paraî­tront longues,
très longues, dans ta détresse
par­donne mon appa­rente lenteur.


Le géné­ral Robert Cas­so 1963 – 1970

Le code d’honneur du sapeur-​pompier de Paris

Ayant accep­té de ser­vir avec hon­neur et loyau­té à la bri­gade de sapeurs-​pompiers de Paris :

  • j’accomplis la mis­sion reçue jusqu’au bout ;
  • je res­pecte mes chefs, mes subor­don­nés, mes camarades ;
  • je fais preuve d’humilité, mais aus­si d’un dévoue­ment, d’une dis­cré­tion et d’une dis­po­ni­bi­li­té sans faille ;
  • je m’entraîne chaque jour avec rigueur pour acqué­rir et conser­ver une effi­ca­ci­té optimale ;
  • j’agis avec célé­ri­té, cour­toi­sie et impar­tia­li­té quel que soit le type d’intervention pour laquelle j’ai été appelé ;
  • je res­pecte toutes les vic­times et je prends en compte toute détresse ;
  • tou­jours soli­daire, je ne connais ni vio­lence, ni indif­fé­rence, ni lassitude ;
  • je m’ engage à faire preuve en toute cir­cons­tance de dis­ci­pline et d’une rigueur morale exemplaire
  • Je suis fier du savoir et des tra­di­tions que m’ont légués mes anciens ;
  • j’accepte les devoirs et les exi­gences du métier de sapeur-​pompier militaire.
Le géné­ral Richard LEFÈVRE le 23 avril 2001